Morsure de chien et repos forcé en Amazonie équatorienne

Accueil incroyable dans la communauté SER.

Sur les conseils de nos ami.e.s de la Happy Family nous prenons contact avec Liz de l’association SER (ÊTRE en français), lorsque nous arrivons exténués à Macas. Liz nous attendait le lendemain mais trouve à nous loger chez Natali et Hugo, qui président et habitent dans les locaux de l’association.

Le lendemain, ils accueillent comme chaque jour de la semaine des enfants non-scolarisés et qui ont entre 2 et 8 ans. Tati est là pour encadrer les enfants qui ont à leur disposition plusieurs choix d’activités, du déguisement à la peinture en passant par la gymnastique. Super environnement pour Marla et Mika.

Mika enfile des perles.

Le soir, Liz, son mari Ismael et leurs enfants Mateo, 12 ans et Sarah, 4 ans, nous accompagnent jusqu’à la communauté voisine de Río Blanco pour nous installer dans la “cabaña del arte” (la cabane de l’art) à côté de la “cabane” (maison de bambou) que Tania, Julian et leurs trois enfants Nantu, Euken et Inarra de 12, 10 et 8 ans habitent depuis 6 mois. Tania, la soeur de Natali, n’est pas là et Julian est cloué au lit par la grippe. C’est donc Nantu (qui veut dire “lune” en langue shuar) qui nous accueille. Il nous montre où nous pourrons dormir et en parlant de sa passion pour la musique, il nous joue un air de flûte traditionnelle amazonienne. On est épaté. Difficile de faire plus bel accueil.

Nous sommes logés à l’étage de la “cabane de l’art”.

Nantu, son frère, sa soeur, comme les autres enfants de l’association SER, ne vont pas à l’école. Au début, ils suivaient une éducation alternative selon les principes et avec du matériel Montessori entre autres. Maintenant, ils pratiquent plutôt la méthode “unschooling” c’est-à-dire vraiment en dehors de toute éducation formelle.

“SER, Communauté d’apprentissage”.

Nous trouvons le projet très intéressant. D’autant plus que notre vision de l’école et de l’éducation a beaucoup évolué depuis le début de notre voyage. Au départ, nous nous étions fixé 3 ans de voyage maximum pour rentrer au moment où Marla aura 6 ans et attaquera l’école. Maintenant, ce n’est plus vraiment un argument de retour. Mais étant attendus au Pérou à partir de la mi-juillet, nous ne pouvions rester que quelques jours, le temps de purger à nouveau mes freins qui m’ont lâché pour la quatrième fois, de laver nos affaires et de préparer un bon repas de remerciement pour nos hôtes.

Après la purge, changement de chaîne.

Partie sur mon vélo à la recherche de farine, beurre, légumes et fromage pour faire des quiches, je croise Gaston, le chien du voisin qui m’aboie dessus. Je lui répond agressivement un “a la casa” (“à la maison”) que nous avons l’habitude de crier aux chiens qui nous poursuivent. Car après les chauffeurs de bus en particulier et les chauffards en général, nos pires ennemis sur la route sont les chiens. Véritables gardiens de maison, sans laisse et qui n’ont d’autres missions que celle de garder la propriété et non pas recevoir des caresses.

Quiches aux épinards du jardin avec sauce bêchamel et tarte aux pommes servies sur les feuilles de bijao “façon shuar”.

C’était l’une de mes peurs alors que nous traversions la frontière mexicaine. Mais au fil du temps, nous avons développé une connaissance du comportement canin. On arrive à lire leurs intentions dans leur attitude. Souvent leur agressivité n’est que du bluffe. Beaucoup se contentent du service minimum, quelques aboiements pour dire “j’ai fait le job”. La plupart ne traverse jamais la route et ne va pas plus loin que la limite de son terrain et seuls quelques-uns deviennent complètement fous à nous voir rouler et ont l’instinct de poursuite qui les pique à vif et nous coursent en pleine rue. Mais souvent un convaincant “pshit, a la casa” suffit. Sinon, il faut stopper et leur faire face. Si cela ne marche pas, rien que le geste de lancer une pierre les effraie, et lorsqu’on en vient à devoir la lancer et qu’elle atteint sa cible, ils partent en couinant.

Gaston, l’enragé (au sens figuré).

Bref, je sais répondre aux chiens latinos. Mais Gaston, le chien du voisin, lors de mon retour, ne m’a pas prévenu de son attaque et c’est par surprise qu’il a sauté des fourrées où il était caché. Ce n’est que lorsqu’il a croqué mon mollet que je me suis aperçue de sa présence. Et c’est un cri de rage que j’ai lancé sur le coup. J’étais tellement énervée contre lui, qu’il m’ai prise par surprise… J’ai voulu le poursuivre et lui jeter des pierres, mais je me suis sentie soudain très mal. Le sang coulait et même des petits bouts de graisse sortaient des deux trous de crocs qu’il m’avait laissé. C’est Kasur (qui signifie “poisson” en shuar) et sa soeur, deux adolescents Shuars qui participent à un projet de théâtre communautaire, logés chez Tania et Julian, qui m’ont entendu et sont venus me porter jusqu’au terrain de l’asso.

Mika monte l’échelle pour se rendre à l’étage où nous dormons.

Daniel arrive avec notre trousse de premier secours, lave la plaie à l’eau et me fait un bandage. Je pars dans la voiture d’un autre voisin avec Natali, direction le centre de santé du village. Il n’y a pas de patients mais nous attendons. Finalement Natali pousse la porte du docteur pour le forcer à m’ausculter. Il était occupé sur son ordinateur… Il lave la plaie avec de l’eau et du savon. Sur le moment, je doute de la méthode, mais c’est bien la bonne. Il faut laver, laver, laver la plaie avec de l’eau et du savon pour faire sortir un maximum de sang, car la salive de chien contient énormément de bactéries. Cela, je ne le sais pas encore et au vue de l’attitude du médecin, je pense que ma morsure est bénigne. Il n’a pas de vaccin contre la rage et le tétanos et m’envoie donc à Macas, la grande ville.

Les enfants jouent dans les lettres de Macas.

Arrivée en ville, on refuse de me prendre en charge. En effet, la morsure de chien doit faire l’objet d’un suivi local, avec suivi du chien et son entourage (s’il est vacciné, s’il y a des enfants qui vivent à côté, etc.). Je retourne donc au centre de soin du village. Ma plaie saigne abondamment, le docteur refait mon bandage et se dit que la plaie est profonde et qu’il faudrait que j’aille aux Urgences de Macas. Je retourne donc en ville, en taxi, puisque personne n’a de voiture dans le projet. Après avoir attendu, on me reçoit enfin aux Urgences pour finalement …ne pas me recevoir, ni même changer mon bandage plein de sang. C’est une morsure de chien, cela revient au centre de soin locale de s’en charger, blablabla. A ce moment, je suis encore dans mon mode de pensée européenne et surtout, je ne prend pas trop au sérieux ma blessure bien qu’elle saigne toujours et que je suis incapable de marcher. Plus tard, j’apprendrais la manière latine: si tu veux quelque chose, demande-le, peu importe s’il y a des gens avant toi, si tu dois ouvrir la porte de consultation du docteur ou saouler le personnel jusqu’à ce qu’ils te reçoivent en consultation, te donnent des médicaments ou te vaccinent. Sans ça, tu risque bien d’attendre pour rien. Nous sommes le vendredi, le centre de santé est fermé jusqu’au lundi.

Atelier réparation crevaison.

Ce même vendredi, je pensais qu’on me traitait ainsi car ma blessure était superficielle. D’ailleurs, le médecin du centre de santé me disait que je pourrais remonter sur le vélo dès le lundi. Avant de partir pour notre aventure, nous avions bien réfléchi aux vaccins dont nous avions besoin. Nous avions donc déjà reçu 3 injections du vaccin contre la rage, en prévention, connaissant l’aversion universelle des chiens pour les vélos ou tout ce qui court/fuit devant eux, et le fait qu’on puisse être loin de tout en cas de morsure. Je pense donc à cette injection non-reçue tout le week-end en me disant que je n’ai pas envi de prendre le risque de mourir par manque de nouvelle piqûre.

Une belle menthe religieuse déguisée en feuille.

Donc le lundi je retourne au dispensaire bien décidée à ce qu’ils me vaccinent. Mais les commandes ne se font qu’en fin de mois pour le mois suivant, blablabla, tentaient-ils de m’expliquer avant que je ne m’énerve vraiment en les menaçant de porter plainte pour non-assistance à personne en danger. Ils m’ont alors demandé : “d’où venez-vous madame ?”, j’ai répondu : “de France” et ils m’ont dit “ah oui d’accord, parce qu’ici vous savez ça ne se fait pas de s’énerver comme ça”… Toujours est-il que 5 heures plus tard, le vaccin était livré et que sans ça, il ne ce serait rien passé. Ils m’ont vacciné, une seule fois. Apparemment, le protocole a changé, avant on injectait 5 fois et maintenant 4… J’ai baissé les bras et accepté cette version…

Belle chenille urticante. Marla en sait quelque chose.

Mais mes ennuis ne s’arrêtent pas là. Et au traumatisme de la morsure, s’ajoute le traumatisme médicale de ne pas être prise en charge correctement. Je pense être sur la voie de la guérison. Au bout de 10 jours, je remonte sur mon vélo et tente de dominer ma toute nouvelle peur des chiens, pour me rendre à l’atelier vélo et changer mes freins hydrauliques pour des V-Brake classiques.

Les enfants font leur propre barbecue.

Mais j’ai une boule qui enfle entre les deux cicatrices de crocs de chien. Je retourne au centre de santé. On me redonne des antibios. Sur les conseils de nos nouveaux ami.e.s je trempe mon mollet tous les jours dans une casserole d’eau chaude salée. Mais j’ai le pied qui devient bleu. Je m’inquiète. On se décide alors à contacter la tante de Daniel qui est chirurgienne spécialiste des veines et de la circulation sanguine. Un coup de chance. Elle diagnostique direct: c’est une boule de sang coagulé infecté dû au choc de la mâchoire du chien sur mes tissus, il faut ouvrir.

Je vais donc aux Urgences qui me disent qu’il faut ouvrir mais de revenir dans quelques jours et me prescrivent d’autres antibios à prendre en parallèle… Une belle manière de me dire qu’ils n’ont pas le temps ni l’envie de s’occuper de moi.

Dans la forêt amazonienne tout pousse, bactéries et champignons compris. Marla chope une “roue de Sainte-Catherine”, un champignon bénin mais qui s’étend si on ne le traite pas.

Sous la présidence de Rafael Correa, des dispensaires ont été construits partout, même dans les plus petits hameaux. Les soins et les médicaments sont entièrement gratuits pour qui que ce soit, pas besoin de carte Vitale ou autre. Une attention particulière est portée aux femmes enceintes et nouveaux nés. Mais ils manquent de personnel. Je n’ai donc rien déboursée jusqu’ici, mais on ne peut pas dire que j’ai fait l’objet d’un diagnostique adéquate.

On se tourne alors vers la clinique privée où je suis prise en charge direct. Le docteur m’ouvre la cicatrice du bas pour faire écouler la boule de sang coagulée et infectée puis avec une pince et un bout de compresse il entre dans la plaie pour faire sortir un maximum de liquide. J’ai connu traitement plus agréable … Le docteur laisse un bout de gant chirurgicale coupé dans ma plaie pour continuer de drainer le sang vers la sortie. Je dois revenir tous les jours pour une séance identique de trifouillage jusqu’à ce que le sang ne coule plus.

Ouverture pour faire sortir le sang infecté qui coagule sous la peau depuis 15 jours…

Mais 3 jours plus tard, c’est toujours infecté, alors la docteure m’ouvre l’autre trace de dent et rebelote avec le nettoyage en profondeur. Je commence à douter grave des médecins, de leur diagnostique et de la bonne voie de ma cicatrisation. Pendant 15 jours encore, je devrai nettoyer mes plaies tous les jours car il en sort continuellement du pue. En tout, ce seront 6 semaines d’incapacité à rouler et de soins quotidiens et deux belles cicatrices pour la vie …

Doigt de gant chirurgicale placé dans la plaie pour drainer le sang vers la sortie.

Mais dans notre malheur nous avons eu énormément de chance. Nous sommes en effet restés “bloqués” dans une communauté de familles, l’association SER, avec qui nous étions complètement en phase. En plus de leur travail pour une éducation alternative à l’école, les familles sont aussi très engagées dans la lutte des peuples autochtones, notamment les Shuars, pour la défense de leur territoire, la forêt amazonienne et contre les projets miniers. Tania et Julian ont également fait et produit des documentaires sur la résistance Shuar. Leur engagement ressemble beaucoup à notre travail avec le Collectif Guatemala.

Marla, Mika, Euken, Inarra et Nantu s’entendent à merveille. Ici lors de leur petit-déj alternatif.

Nous sommes tellement bien tombés dans cet endroit que je me demande si ce n’était pas écrit comme cela, pour nous “forcer” à rester à Río Blanco avec nos ami.e.s de SER et passer plus de temps avec toutes les chouettes personnes que nous avons rencontrées ici dans ce petit bout d’Amazonie équatorienne. Que ce soit nos hôtes Natali, Hugo, Tania et Julian mais aussi Liz et Ismael qui ont fait les aller-retour quotidiens pour m’emmener faire mes soins. Mais aussi Renata du Brésil et Yessi du Paraguay, deux cyclovoyageuses en partance vers la Colombie. Ou bien encore Paul, un cinquantenaire crudivore venu du Venezuela qui se dit en voyage et non en exil et remercie les douaniers vénézuéliens de lui avoir tout confisqué à sa sortie du pays, car ainsi, il voyage plus léger et plus librement.

Tout est prétexte pour se retrouver à partager un bon repas. Ici, l’anniversaire d’Euken.

Nous avons aussi pu rencontrer Manuel, le père de Kasur, représentant d’une communauté Shuar dans la forêt amazonienne, de passage dans le projet après avoir suivi un atelier donné par le gouvernement sur les droits des femmes et des personnes LGBT, suite à la décision récente de 9 juges de la Cour Suprême équatorienne d’autoriser un mariage homosexuel. Une discussion très intéressante mêlant tradition, ouverture d’esprit et tolérance.

Mika nourrit les poules …
… et cherche les oeufs.

En contrepartie de notre séjour d’un mois, Daniel s’est dédié aux travaux de terrassement, à la taille des arbres et à l’aménagement des cabanes de bambous. Les enfants nourrissaient les poules au poulailler et récoltaient les œufs, en passant le plus clair de leur temps à jouer. Ils s’entendaient à merveille avec les enfants de Tania et Julian. Des enfants très créatifs, très ouverts et très curieux. Les deux grands de 10 et 12 ans sont des pros des échecs qu’ils savent même jouer “en aveugle”, c’est-à-dire sans pions sur l’échiquier. Ils maîtrisent la flûte de pan, le pipeau et autres instruments à vent et à corde de l’Amazonie tout en étant fans de mathématiques.

Théâtre improvisé des enfants, inspiré du film “The Mask”.
Nantu joue le jeu et Mika pense vraiment qu’il sait jouer aux échecs.

Marla et Mika sont occupés du soir au matin. C’est vraiment beau de voir le groupe de 5, aussi joyeux, plein de vie et d’énergie, libres comme des petits colibris. Avec un beau mélange des âges.

Euken, Inarra, Marla, Nantu et Mika et les supers chiennes Luci et Nantar.

A voir les enfants ainsi épanouis on en vient vraiment à concevoir l’école traditionnelle comme une cage qui bloque les espoirs, les compétences et les rêves de la plupart des enfants, créant en plus de cela des sentiments d’échecs et de frustrations sur des petits êtres qui sont tous des éponges en soif d’apprentissage. On changerait certainement la marche du monde en éduquant les enfants d’une toute autre manière qu’on le fait actuellement.

Daniel nivelle le sol de la cuisine de la cabane de l’art.
Même les enfants participent.

Avec ma pate folle, je pouvais tout de même cuisiner. Et j’ai découvert que les gens appréciaient vraiment ce que je faisais. Des plats qu’ils ne connaissaient pas du tout ici comme les salades de patates, les salades de riz, les soupes de lentilles, les sacro-saintes crêpes bien sûr et aussi les quiches salées et tartes sucrées avec pate maison étaient dévorés avec appétit, enfants et crudivores compris :).

Atelier crêpes avec Inarra et Euken en élèves très assidus.
Atelier crêpes avec Sarah, Liz et Inarra.

J’ai eu tellement de fans au sein du projet où il y a toujours une vingtaine de personnes, volontaires, enfants que j’ai même organisé des ateliers d’apprentissage de quiches, de tartes et de crêpes. Non seulement cela fait énormément plaisir de manger ces plats qu’on ne mange plus depuis plus de 2 ans, sauf lorsqu’on est hébergé par une famille avec un four, ce qui est très rare depuis que nous sommes en Amérique latine, dans les terres chaudes. Mais en plus, c’est super valorisant de partager un savoir pratique et au final, d’assister au plaisir de la dégustation. Parce que la bonne bouffe fait clairement aussi partie du bien vivre.

Atelier tartes aux pommes et à la canelle, tarte aux mûrs et tarte aux “tomates de arbol” avec Tania, Inarra et Tati. Un pur délice.

Quant à Gaston le chien, et surtout don Ignacio le maître du chien, il ne s’est rien passé. Gaston continue libre, sans laisse, ni muselière. Les familles du projet ont tenté de parler au voisin à plusieurs reprises mais sans obtenir de réaction. J’ai également tenté de nombreuses fois de lui demander de m’emmener au dispensaire, sans succès.

Atelier quiche aux légumes avec Liz.
Un régal.

Le chien a déjà mordu, mais jamais comme moi, car les gens portent toujours des bottes en caoutchoucs comme il fait humide et pleut beaucoup, la terre est presque mouillée en permanence, il y a de la gadoue mais aussi des fourmis qui font très mal, les serpents, etc. Après m’avoir mordu, il a également coursé et chopé le mollet de Paul qui démarrait en trombe sur son vélo à moteur. Mais il avait des bottes. Il a saigné mais les dents n’ont pas traversé.

Esther nous attend déjà au Pérou, nous devons la rejoindre en bus. Liz nous organise un camion pour nous emmener avec vélos, chariot et bagages à la gare routière de Macas.
Tania, Liz et Ismael nous accompgnent jusqu’au dernier moment.
Première frontière que nous traversons en bus depuis notre départ d’Alaska.

Aurevoir les ami.e.s, aurevoir belle Amazonie, aurevoir Equateur. Quand nous le pourrons, nous reviendrons.

Pour en savoir plus sur les communautés Shuars et le bout d’Equateur où nous étions, lire le très beau livre de Luis Sepulveda, “Le viel homme qui lisait des romans d’amour”, dédié à son ami Chico Mendez, grand défenseur de l’Amazonie, assassiné au Brésil.

Eine Antwort auf „Morsure de chien et repos forcé en Amazonie équatorienne“

  1. hello, je viens de lire ton récit Marilyne sur la morsure de chien et votre séjour forcé en Equateur…je savais déjà pour la morsure et tous les problèmes engendrés mais là avec les photos, wouah, c’est impressionnant…mais comme tu le dis, cela finalement vous a permis de découvrir cette association et de vous faire des amis (surtout les enfants!) et de pouvoir vivre plusieurs semaines ensemble! et de quitter un temps le vélo et le nomadisme!!! alors continuez de vivre à fond votre aventure, vos rencontres, vos découvertes,…on vous embrasse tous bien fort! cath

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