Ce clip-vidéo résume en image nos trois années passées à pédaler du nord au sud des Amériques (Abya Yala).
„L’aventure “Velomerica” en vidéo“ weiterlesenL’aventure “Velomerica” en livre
Mon témoignage d’aventure intitulé : “VELOMERICA. De l’Alaska à la Patagonie, 21 741 kilomètres à vélo en famille” est disponible dans toutes les librairies, en format papier, e-book et kindle.
“VELOMERICA” fait le récit de nos trois années à pédaler du nord au sud des Amériques. Mika et Marla étaient âgés d’un an et trois ans au départ.
„L’aventure “Velomerica” en livre“ weiterlesenNiñ@s a bordo – ¿Quieres tacos rancheros o pollo al gringo?
Wenn wir auf der Reise davon gesprochen haben, dass wir irgendwann zurück in unsere Heimat fahren, dann bedeutete das für Mika stets Alaska. In Alaska beginnt seine Zeitrechnung. Wenn wir irgendwohin zurückfahren, dann dorthin. An sein Leben davor kann er sich nicht mehr erinnern. Auch Marla hat nur noch sehr verschwommene Erinnerungen an Europa. Die meisten davon sind durch unsere Erzählungen aufrecht erhalten worden. Was ist das also für eine Welt, in die wir nun zurückgeflogen sind?
„Niñ@s a bordo – ¿Quieres tacos rancheros o pollo al gringo?“ weiterlesenVelomerica dans La Montagne
Aujourd’hui, le journal local auvergnat La Montagne publie un petit encart sur notre aventure et notre retour au pays.
¡Feliz cumple, Velomerica! – Drei Jahre in Zahlen
Nach 21.741 Kilometern zwischen Fairbanks in Alaska und Entre Lagos in Patagonien stehen unsere Räder vorerst still. Bei durchschnittlich dreizehn Kilometern in der Stunde haben die Kinder also ca. 1.672 Stunden in den letzten drei Jahren im Anhänger verbracht. Das mag im ersten Moment viel erscheinen, relativiert sich jedoch in Anbetracht der Tatsache, dass Kinder durchschnittlich die gleiche Zeit ihres Lebens vor einem Bildschirm verbringen.
„¡Feliz cumple, Velomerica! – Drei Jahre in Zahlen“ weiterlesenVelomerica está en auto-cuarentena en Francia
Querid@s amig@s,
tres años, dos continentes y una interrupción abrupta: Después de 21.741 kilómetros nuestras bicicletas se detienen por el momento. Ahora que Corona tiene un firme control sobre América del Sur también, tuvimos que tomar una decisión difícil en el sur de Chile.
La Ruta de los Lagos – Como un virus quitó la libertad a l@s viajer@s
Am Grenzpass zwischen Argentinien und Chile essen wir noch schnell unsere Früchte auf. Mittlerweile kennen wir das Prozedere auf der chilenischen Seite, nachdem wir nun schon zum dritten Mal einreisen. Wir schieben unsere Fahrradtaschen durch den Scanner und füllen die Zollerklärung für unsere Räder aus. Chile ist das Land Lateinamerikas mit den aufwendigsten Grenzkontrollen.
„La Ruta de los Lagos – Como un virus quitó la libertad a l@s viajer@s“ weiterlesenLacs de Patagonie et pandémie
Nous entrons pour la troisième fois au Chili, mais cette fois-ci par la région des Araucarias, du nom de ces fameux conifères andins protégés. Leur présence révèle que nous sommes en territoire Mapuche, « les gens de la terre ». Le vent souffle moins fort qu’en Patagonie argentine et l’environnement est beaucoup plus vert que sur la route 40.
„Lacs de Patagonie et pandémie“ weiterlesenLa Ruta 40 – ¡A toda pastilla al sur!
Auf der Abfahrt nach Salta tauschen wir unsere Schuhe gegen Sandalen ein und werden diese in den nächsten Wochen nicht mehr ausziehen. Wir sind froh, die raue Hochwüste hinter uns gelassen zu haben und genießen den warmen Fahrtwind.
„La Ruta 40 – ¡A toda pastilla al sur!“ weiterlesenL’Argentine et la fameuse Route 40
Une fois le Paso de Sico dépassé, nous nous retrouvons en Argentine. Le goudron s’arrête et une piste de tôle ondulée sableuse et caillouteuse commence. Si côté chilien, ce fut l’une de mes routes favorites mêlant beauté des paysages et plaisir de la conduite à vélo, côté argentin c’est la pire sur laquelle nous avons roulée. Non seulement, cela demande beaucoup d’effort pour avancer mais en plus, c’est un vrai tape-cul. Pour couronner le tout, je suis dans ma mauvaise période. Avec une serviette hygiénique dans la culotte, c’est l’inconfort total.
„L’Argentine et la fameuse Route 40“ weiterlesenLe désert d’Atacama, beauté minérale
Nous sommes de retour au Chili par le désert d’Atacama. Situé à l’extrême nord du Chili, entre le Pacifique et la cordillère des Andes, il est l’endroit le plus aride sur Terre, hors zone polaire. Du fait de la sécheresse extrême, de l’altitude et de la quasi-absence de pollution visuelle, c’est l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les étoiles. Effectivement, le ciel est toujours bleu. Le rayonnement solaire incroyablement fort.
„Le désert d’Atacama, beauté minérale“ weiterlesenEl desierto de Atacama – Entre los extremos
Nach dem Gerüttel auf den bolivianischen Pisten sind wir froh, in Chile endlich wieder Asphalt unter den Rädern zu spüren. In der Höhe ist das Radeln auch so anstrengend genug. Die faszinierende Landschaft lädt jedoch zu ausgiebigen Verschnaufpausen ein.
„El desierto de Atacama – Entre los extremos“ weiterlesenLes salars de Bolivie
On arrive à la frontière bolivienne, côté Chili à Colchane au moment où Evo Morales le président bolivien, forcé à la démission, se cache puis s’enfuit grâce à l’aide du gouvernement mexicain. Accueilli au Mexique comme exilé politique, il se réfugiera ensuite en Argentine. Je rêvais de connaître la Bolivie de Morales, depuis son élection en 2005. Nous arrivons trop tard. Le premier indigène à diriger le pays avec des idéaux de justice sociale et la reconnaissance d’une nation plurinationale, a dû quitter de force le pays et laissé le pouvoir aux représentants de la classe dominante “blanche”.
„Les salars de Bolivie“ weiterlesenLa Ruta de los Salares – Una maravilla del mundo cicloviajero
Als wir die Grenze nach Bolivien überqueren, findet mein Fahrrad plötzlich den Weg von ganz allein. Dreizehn Jahre ist es her, dass mich meine erste große Radreise durch Lateinamerika von Bolivien bis nach Feuerland führte. Mein Drahtesel rostet mittlerweile an einigen Stellen und die Pedalen quietschen, aber wir lieben uns immer noch wie am ersten Tag. Er hat im Alter deutlich zugenommen. Vielleicht bin ich auch schwächer geworden. Einige Teile mussten erneuert werden, aber er rollt und rollt und rollt – bis zur ersten Sandwehe.
„La Ruta de los Salares – Una maravilla del mundo cicloviajero“ weiterlesenLa Ruta de las Vicuñas – El Altiplano nos está llamando
Um die Ruta de las Vicuñas zu erreichen, müssen wir von dem kleinen Andendorf Putre zunächst noch eintausend Höhenmeter auf den Altiplano hinaufstrampeln. Zum Glück finden wir eine französische Familie, die uns unsere Lebensmittelvorräte für die nächsten neun Tage und Wasser mit dem Auto hochfährt. Obwohl wir somit dreißig Kilo leichter unterwegs sind, ist der Anstieg anstrengend genug.
„La Ruta de las Vicuñas – El Altiplano nos está llamando“ weiterlesenLa route des Vigognes, exploit physique
Après un périple en bus, de Sayan au Pérou à Arica au Chili, soit 1 400 km parcourus en 28 heures, nous arrivons au bout de nos trajets motorisés à Putre, dans l’altiplano chilien. L’axe de rechange pour le chariot n’arrive toujours pas après 10 jours d’attente, car la révolte qui gronde au Chili bloque les services postaux. Nous faisons donc fabriquer une pièce, plus simple, plus lourde mais qui nous permet de reprendre l’aventure sur la fameuse route des Vigognes. Un chemin dont l’altitude minimum est de 4 200 mètres et qui ne compte aucun ravitaillement sur 250 km. Ce trajet relèvera pour moi de l’exploit.
„La route des Vigognes, exploit physique“ weiterlesenChile despertó – El pueblo unido, jamás será vencido
Das chilenische Kapitel unserer Reise beginnt mit einer Liebesgeschichte zwischen einem Grenzschützer und seinem Hund. Die Hunde spüren an Chiles Grenzen Früchte auf, die die Reisenden versuchen, hinüber zu schmuggeln. Die Einfuhr von Obst, Gemüse, Fleisch und anderen frischen Lebensmitteln ist verboten. Acht Jahre arbeiteten die beiden hoch oben auf dem Altiplano zusammen, bis sein Hund in Rente gehen musste. Ohne seinen Hund verlor seine Arbeit ihren Sinn. Der Grenzbeamte kündigte ebenfalls und nahm den Hund mit nach Hause, wo er eine Pizzeria eröffnete.
„Chile despertó – El pueblo unido, jamás será vencido“ weiterlesenPrintemps chilien
Lorsque nous arrivons à Arica, la ville la plus au nord du Chili, à la frontière péruvienne, la révolte commence tout juste à gronder. Les étudiants manifestent contre l’augmentation de 30 pesos du ticket de métro en bloquant des stations lors d’opérations métro-gratuit. C’est le feu aux poudres qui fait exploser la colère des chiliens. Les protestations s’étendent. “Ce ne sont pas 30 pesos, ce sont 30 ans de néolibéralisme”, devient alors le mot d’ordre des manifestants partout dans le pays.
„Printemps chilien“ weiterlesenLa Cordillera Raura – Si no estuvieran pitando siempre
Unter Radreisenden heißt es, dass Du Peru entweder lieben oder hassen wirst. Wir werden feststellen, dass auch beides geht. Wie so oft liegen Liebe und Hass dicht beieinander. Peru polarisiert und wir werden uns irgendwo zwischen den Polen bewegen. Aber der Reihe nach.
„La Cordillera Raura – Si no estuvieran pitando siempre“ weiterlesenLa cordillère Raura, entre paysages majestueux et exploitation minière
Le thème de la mine au Pérou est un sujet grave. C’est justement ce que l’on voit à vélo. Une nature tellement belle et tellement fragile à la fois. On se demande combien de temps encore, elle tiendra le coup ? La cordillère Raura est une succession de hauts sommets enneigés, de lagunes de glaciers, de cascades et de rivières. Il y a aussi des bofedales, ces zones humides des Andes qui forment des prairies en permanence mouillées permettant le développement de toute une biodiversité. Le tout surplombé, à quelques 4 700 mètres d’altitude, par … des mines de plomb, de zinc et de cuivre.
„La cordillère Raura, entre paysages majestueux et exploitation minière“ weiterlesenEl glaciar Pastoruri – La ruta del cambio climático
Wir sind heilfroh, als wir die Gasse von Huaylas, wie das Tal zwischen der Weißen und der Schwarzen Kordillere genannt wird, wieder verlassen und zum Pastoruri-Gletscher abbiegen. Die Talstraße war bislang unsere traumatischste Erfahrung im peruanischen Straßenverkehr und das, nachdem wir vorher bereits zweimal von rücksichtslosen peruanischen Autofahrern angefahren wurden. Immerhin funktioniert unsere Sicherheitsstrategie, im Konvoi zu fahren. Marilyne bekam ihren Warnschuss in der kolumbianischen Hafenstadt Cartagena von hinten. Mich erwischte ein peruanischer Rechtsabbieger am Vorderrad. Die Kinder sitzen halbwegs sicher zwischen uns.
„El glaciar Pastoruri – La ruta del cambio climático“ weiterlesenMajestueuse cordillère blanche
Après d’interminables montées et descentes de montagnes aux innombrables lacets, nous remontons peu à peu le río Santa, passons le canyon del pato où les cordillères noires et blanches se touchent presque, laissant un tout petit passage de quelques mètres à peine pour arriver à Caraz.
„Majestueuse cordillère blanche“ weiterlesenLa vuelta al Huascarán – Entre la majestuosidad de las montañas
Wenn Radreisen eine olympische Disziplin wäre, müsste sie hier an der Punta Olímpica ausgetragen werden. Wir stehen das erste Mal mit Kind & Anhänger auf einem Viertausender-Pass und blicken auf die umliegende Bergwelt der Cordillera Blanca – ein großartiges Gefühl! Im zweiten Anlauf haben wir die letzten Serpentinen bezwungen und auf 4.736 Metern den höchsten Straßentunnel der Welt erreicht.
„La vuelta al Huascarán – Entre la majestuosidad de las montañas“ weiterlesenLe Pérou pour de vrai
Après le départ de Opa et Oma qui nous ont permis d’avancer rapidement et légers comme jamais, les choses sérieuses commencent. Bien sûr, on a profité des grands-parents pour nous alléger au maximum en leur confiant nos affaires d’été, notre moustiquaire, les gobelets en plastiques des enfants. Tout ce qu’on a pu.
„Le Pérou pour de vrai“ weiterlesenLa Sierra Norte – Pedaleando por la tierra de l@s huamachucos
Peru entschleunigt unsere Reise. Es sind nicht die ersten Berge, vor denen wir stehen. Doch die Dimensionen der peruanischen Anden sind eine völlig neue Erfahrung für uns. Stundenlang, manchmal sogar tagelang schleichen wir mit drei bis fünf Kilometern in der Stunde die Anstiege hoch. So schaffen wir fünfundzwanzig, wenn es gut läuft auch mal dreißig Kilometer am Tag. Oft sehen wir am Abend noch, wo wir morgens oder den Tag zuvor losgefahren sind.
„La Sierra Norte – Pedaleando por la tierra de l@s huamachucos“ weiterlesen