Tabasco, rien à signaler sous les palmiers

Camping en bord de mer. Seuls face à l’océan.

Le dernier groupe de cyclistes avec lesquels nous roulerons au Mexique nous emmène jusqu’à la petite barque qui fait la traversée entre les Etats de Veracruz et de Tabasco (d’où est originaire le président élu en juillet Andres Manuel Lopez Obrador). Une fois de l’autre côté, nous sommes seuls et faisons même partis des rares cyclovoyageurs à expérimenter cette route.

Traversée en barque depuis l’Etat de Veracruz pour rejoindre Tabasco.

En effet, la plupart des cyclistes en route vers le Sud, empruntent les grands axes routiers et passent par les Etats de Oaxaca et du Chiapas. Nous aurions aussi aimé passer par là et profiter des paysages, de la cuisine, de la culture et des Zapatistes, mais le contact avec les “Enlace Bikers México” nous a amené à descendre le long du Golf du Mexique. Et surtout, la fatigue des 10 000 km se faisant ressentir, nous souhaitions éviter un maximum le passage des montagnes.

La route a souffert des Ouragans. Certaines parties sont de sable. Avantage, le trafic se fait rare.

La route que nous choisissons, en bord de mer, n’est pas plus courte. On se rajoute 600 km par rapport au chemin le plus rapide pour rejoindre le Guatemala. Car nous décidons aussi de passer par des endroits qui nous intéressent en termes de paysages ou d’histoire sans chaînes de montagnes à traverser.

Route sans voitures, le long des palmiers, idéal pour que Marla fasse du vélo.

Cette partie de l’Etat de Tabasco est juste magnifique. Elle suit un bras de terre coincé entre la mer d’un côté et des lagunes de l’autre. Aussi, il n’y a pas de trafic. Cela est dû au fait que la route est en très mauvais état suite aux passages des ouragans qui ont rogné le bitume de la route dont une grande partie est soit recouverte de sable soit pleine de nids-de-poule. De plus, le chemin passe au travers de propriétés privées. Il y a donc de tous petits péages improvisés pour faire payer le passage des voitures. A vélo, nous passons en saluant les enfants qui gardent le poste, sans s’attarder pour autant pour ne pas avoir à payer. Mais personne ne nous réclame rien.

Bout de route mangée par les ouragans avec en fond, un puit de pétrole offshore.

Tout le long de la côte du Veracruz, Tabasco et Campeche, nous croisons des exploitations pétrolières, avec parfois une forte odeur de gaz environnant. Le Mexique est en effet l’un des plus important pays producteur de pétrole au monde. Et le long du Golf, beaucoup de personnes vivent de cette activité.

Enfin loin du trafic et du bitume.

Quelques personnes nous mettent en garde sur cette partie de Tabasco. Croisées en chemin elles nous disent de faire attention, sans plus donner d’autres précisions. Pourtant sur notre route, nous n’avons rien eu à signaler sous les palmiers. Mais ces mises en gardes répétitives et sans fondement concret nous ont plusieurs fois mis mal à l’aise.

Arrivée dans l’Etat de Campeche.

Mais notre arrivée au Guatemala se rapproche à grands pas. Il ne nous reste plus que les Etats de Campeche et Quintana Roo à traverser.

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