Seattle, ville de “Hipsters”

Arrivée à Seattle, par transport maritime publique et toujours en mode pique nique. Fin de l’Inside Passage.

Seattle, c’est la ville d’origine de Micr…, Starb… et Amaz… (tchut, tchut, pas de marques!) mais c’est aussi la ville de REI, LE magasin de sport des Etats-Unis. Une sorte de Décat’ français en style Vieux Campeur. On y passe des heures tellement c’est grand.

Bien sûr, Marla essaye tous les vélos à sa taille, s’amuse bien à pédaler dans les rayons et ne se laisse pas convaincre par le Weehoo, une sorte de mix entre le vélo (car on peut pédaler) et le chariot (car on est assis comme dans un fauteuil). Pas convaincus nous non plus, on remercie le vendeur pour sa patience et on se dit qu’il faut qu’on repense sérieusement le moyen d’allier le rêve de Marlou d’avoir son « vélo à pédale » resté à Berlin, avec sa sécurité et sa capacité à nous suivre, son vélo attaché au mien en mode “Follow Me”.

Car nous ne sommes plus sur les routes semi-désertes de l’Alaska et du Yukon. Et, bien que le nord-ouest des Etats-Unis soit assez branché sport de plein air, vélo, rando, surf, ski, kayak, etc. ce n’est pas encore le paradis du cycliste comme au nord de l’Allemagne, par où nous sommes passés pour notre voyage test Berlin-Suède l’année d’avant, avec des kilomètres de pistes cyclables, au milieu des bois, suivant les lacs, etc .

Vue sur Seattle. Au loin, on aperçoit le Mont Rainier, au sommet toujours enneigé et qui culmine à 4 392 m d’altitude.

Mais on ne repart pas les mains vides : nouvelles chaussures pour moi, en remplacement à contrecœur de mes vieilles chaussures guatémaltèques trouées de partout (l’été ça va, l’automne pluvieux ça va plus), trouvées au rayon enfant au tiers du prix adulte ! Car en effet, REI, comme dit Daniel, c’est aussi le magasin aux Really Expensive Items (articles extrêmement chers). Et surtout, on revoit notre look de cycliste. A la recherche d’une nouvelle collection Automne-Hiver-en-zone-peuplée. Finies les longues journées de soleil du Grand Nord. La nuit arrive vite et le temps se fait maussade, il faut donc qu’on se rende bien visible des automobilistes de plus en plus nombreux sur les routes à mesure qu’on descend vers le Sud. Daniel se laisse tenter par des bandes jaune fluo réfléchissantes qui se croisent dans le dos. Petit mais efficace. Moi, j’opte pour le gilet orange DDE-Ponts-et-chaussées en clin d’œil à une partie de ma famille, ex-travailleur.e.s du bitume. 😉

Centre ville de Seattle, en bord de mer.

On aurait pu éviter de passer par Seattle, mais nous avions aussi besoin d’un stop dans une grande ville pour faire réparer le trou dans notre tente, laissé par le sabot d’une biche effrayée une nuit par Daniel revenant de la douche !

Pansement waterproof pour notre tente d’expédition. L’automne arrivant, pas question de prendre l’eau.

Mais c’est aussi et surtout l’occasion de retrouver nos amis de Prince of Wales Island en Alaska, Darren et Linda. Ils nous reçoivent comme des rois et nous emmènent manger des hamburgers, boire des biéres et même faire un tour de grande roue !

Dans les adultes il n’y a que moi qui n’ai pas compris l’injonction de la photographe “and now, be silly” !

Pour plus d’infos sur Seattle, ville de “Hipsters”, vous pouvez lire l’article de Benoît Bréville, “Grandes villes et bons sentiments” paru dans Le Monde Diplomatique en novembre 2017.

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