Belize, Hippocampes et Lamantins

Hippocampe de l’île de Caye Caulker.

Nous arrivons par bateau depuis le Mexique au Belize et plus précisément sur l’île de Caye Caulker. Pas forcément pratique de voyager en petit bateau avec tout notre attirail lorsqu’on doit sortir et présenter au contrôle douanier de San Pedro tous nos bagages avant de réembarquer à nouveau tout notre équipement. Mais c’est la troisième fois que nous venons au Belize et comme à chaque fois, on se fait toute une joie de se retrouver dans les Caraïbes.

Une île sans trafic. Mika est tout content de faire enfin du vélo lui aussi.

La population est un mélange de cultures indigène, africaine, espagnole et anglosaxonne auxquelles s’ajoutent les Centraméricains venus du Guatemala, Salvador et Honduras notamment. Il y a toutes les couleurs. C’est aussi un mélange de langues mayas, créole bélizéen, espagnol et anglais. Tout le monde “switch” naturellement entre le créole, l’espagnol et l’anglais au moins.

Belize, nous voilà !

Pourtant, comme à chaque fois, nous sommes circonspects. L’ambiance se veut plutôt cool et décontractée. Mais presque toute l’activité du Belize est tournée vers le tourisme. Indépendant de la Grande-Bretagne depuis 1981, il est aussi devenu un paradis fiscal très prisé pour différents types de sociétés offshore. Il nous apparaît difficile d’avoir une relation ou une discution naturelle avec la population. On a toujours l’impression qu’il y a anguille sous roche et qu’il s’agit plus de business que de small talk. Bien sûr, on ne peut pas généraliser. Nous n’étions jusqu’alors que dans des endroits assez touristiques et nous ne sommes restés qu’à peine une semaine dans le pays.

Journée plongée au bord de la barrière de corail, la plus importante après celle d’Australie.

Niveau nature par contre, nous sommes comblés. Nous avons plongé toute une journée au bord de la deuxième barrière de corail la plus grande au monde. Un vrai régal de nager au milieu des requins, des poissons, des raies et même des Lamantins. Marla ne voulait plus quitter l’eau. Et cerise sur le gâteau, nous avons même pu observer des Hippocampes. Par contre, d’étranges algues à l’odeur très forte ont envahi tout le littoral de la mer des Caraïbes, du Belize aux Antilles en passant par le Mexique.

Vue sur le port et les algues Sargasses envahissant la plage.

Le Belize compte à peine 400 000 habitants. Il y a donc peu de trafic. Et pourtant, au sortir des îles d’où les véhicules sont absents, ce n’est pas du tout le paradis du cycliste. Surpris, nous nous énervons tous seuls sur nos vélos, à pester contre des voitures à l’allure folle et qui ne prennent aucune précaution pour nous doubler.

Dans le port de Belize City.

Nous rejoignons Belize City en bateau et lorsque nous sommes enfin prêts à enfourcher nos vélos, c’est un vrai déluge qui s’abat sur nous. Les rues sont vite inondées et nous nous retrouvons à pédaler dans plus de 10 cm d’eau. Mais cela n’est pas vraiment dérangeant. Au contraire, avec la chaleur ambiante, nous accueillons la pluie avec bonheur.

Nous expérimentons nos premières pluies torrentielles en journée.

Alors qu’il nous aura fallu 9 mois et demi pour traverser les Etats-Unis et le Canada. 6 mois pour traverser le Mexique. Nous voici en à peine 7 jours de traversée du Belize, au Guatemala, presque sans s’en être rendu-compte.

Guate, Guate, Guate ! En 1 an, 3 mois, 12 jours et 11 238 km pédalés depuis l’Alaska :).

Joie immense d’atteindre la frontière avec le Guatemala,  but initial de notre voyage débuté il y a 1 an, 3 mois et 12 jours à Fairbanks en Alaska. 11 238 km parcourus et presqu’autant d’histoires vécues … Nous franchissons heureux comme des papes la frontière guatémaltèque. Nous voici enfin de retour dans un pays qui nous a tant marqué et où nous avons tant appris. Nous y avions également fait notre premier voyage à vélo. C’était sans les enfants.

Aventures à suivre …

3 Antworten auf „Belize, Hippocampes et Lamantins“

  1. coucou les aventuriers ! en effet, pas besoin de mots pour voir combien vous êtes heureux! heureux d’arriver au Guatemala, pays où tout a commencé pour vous Marilyne et Daniel, heureux aussi d’avoir atteint votre but, après avoir franchi tant d’étapes, de km,
    enduré tant d’épreuves sous tous les climats,…vraiment c’est un
    véritable exploit, franchement, chapeau!! vous pouvez être fiers de vous! maintenant je pense que vous allez rester quelque temps là-bas? revoir tous vos amis du Guatemala? qui vont faire la connaissance de Marla et Mika!
    à très bientôt pour la suite de vos aventures! gros bisous de Pont à tous les 4! Cath et Laredj

    1. Buenas noches amigos, soy Cristina de Perû… tu tia Catherine â pontarlier me denuestro tu blog de tu aventura que coraje de ir a esos paises tan lejos wauuu sobre todo con los ninôs….
      Yo los felicito por recorrer esos tan bello paises que es y anîmo,
      fuerza que dios te acompane ….
      Mis saludos a la distancia espero conocerlos en persona.

  2. Coucou les voyageurs!
    Toutes ces aventures et vos visages de plus en plus épanouis sur les photos! c’est super! les dernières nouvelles remontent à quelques mois.. toujours au Guatemala? J’espère que vous allez bien! bises berlinoises

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