Nous sommes de retour au Chili par le désert d’Atacama. Situé à l’extrême nord du Chili, entre le Pacifique et la cordillère des Andes, il est l’endroit le plus aride sur Terre, hors zone polaire. Du fait de la sécheresse extrême, de l’altitude et de la quasi-absence de pollution visuelle, c’est l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les étoiles. Effectivement, le ciel est toujours bleu. Le rayonnement solaire incroyablement fort.
„Le désert d’Atacama, beauté minérale“ weiterlesenEl desierto de Atacama – Entre los extremos
Nach dem Gerüttel auf den bolivianischen Pisten sind wir froh, in Chile endlich wieder Asphalt unter den Rädern zu spüren. In der Höhe ist das Radeln auch so anstrengend genug. Die faszinierende Landschaft lädt jedoch zu ausgiebigen Verschnaufpausen ein.
„El desierto de Atacama – Entre los extremos“ weiterlesenLes salars de Bolivie
On arrive à la frontière bolivienne, côté Chili à Colchane au moment où Evo Morales le président bolivien, forcé à la démission, se cache puis s’enfuit grâce à l’aide du gouvernement mexicain. Accueilli au Mexique comme exilé politique, il se réfugiera ensuite en Argentine. Je rêvais de connaître la Bolivie de Morales, depuis son élection en 2005. Nous arrivons trop tard. Le premier indigène à diriger le pays avec des idéaux de justice sociale et la reconnaissance d’une nation plurinationale, a dû quitter de force le pays et laissé le pouvoir aux représentants de la classe dominante “blanche”.
„Les salars de Bolivie“ weiterlesenLa Ruta de los Salares – Una maravilla del mundo cicloviajero
Als wir die Grenze nach Bolivien überqueren, findet mein Fahrrad plötzlich den Weg von ganz allein. Dreizehn Jahre ist es her, dass mich meine erste große Radreise durch Lateinamerika von Bolivien bis nach Feuerland führte. Mein Drahtesel rostet mittlerweile an einigen Stellen und die Pedalen quietschen, aber wir lieben uns immer noch wie am ersten Tag. Er hat im Alter deutlich zugenommen. Vielleicht bin ich auch schwächer geworden. Einige Teile mussten erneuert werden, aber er rollt und rollt und rollt – bis zur ersten Sandwehe.
„La Ruta de los Salares – Una maravilla del mundo cicloviajero“ weiterlesenLa Ruta de las Vicuñas – El Altiplano nos está llamando
Um die Ruta de las Vicuñas zu erreichen, müssen wir von dem kleinen Andendorf Putre zunächst noch eintausend Höhenmeter auf den Altiplano hinaufstrampeln. Zum Glück finden wir eine französische Familie, die uns unsere Lebensmittelvorräte für die nächsten neun Tage und Wasser mit dem Auto hochfährt. Obwohl wir somit dreißig Kilo leichter unterwegs sind, ist der Anstieg anstrengend genug.
„La Ruta de las Vicuñas – El Altiplano nos está llamando“ weiterlesenLa route des Vigognes, exploit physique
Après un périple en bus, de Sayan au Pérou à Arica au Chili, soit 1 400 km parcourus en 28 heures, nous arrivons au bout de nos trajets motorisés à Putre, dans l’altiplano chilien. L’axe de rechange pour le chariot n’arrive toujours pas après 10 jours d’attente, car la révolte qui gronde au Chili bloque les services postaux. Nous faisons donc fabriquer une pièce, plus simple, plus lourde mais qui nous permet de reprendre l’aventure sur la fameuse route des Vigognes. Un chemin dont l’altitude minimum est de 4 200 mètres et qui ne compte aucun ravitaillement sur 250 km. Ce trajet relèvera pour moi de l’exploit.
„La route des Vigognes, exploit physique“ weiterlesenChile despertó – El pueblo unido, jamás será vencido
Das chilenische Kapitel unserer Reise beginnt mit einer Liebesgeschichte zwischen einem Grenzschützer und seinem Hund. Die Hunde spüren an Chiles Grenzen Früchte auf, die die Reisenden versuchen, hinüber zu schmuggeln. Die Einfuhr von Obst, Gemüse, Fleisch und anderen frischen Lebensmitteln ist verboten. Acht Jahre arbeiteten die beiden hoch oben auf dem Altiplano zusammen, bis sein Hund in Rente gehen musste. Ohne seinen Hund verlor seine Arbeit ihren Sinn. Der Grenzbeamte kündigte ebenfalls und nahm den Hund mit nach Hause, wo er eine Pizzeria eröffnete.
„Chile despertó – El pueblo unido, jamás será vencido“ weiterlesenPrintemps chilien
Lorsque nous arrivons à Arica, la ville la plus au nord du Chili, à la frontière péruvienne, la révolte commence tout juste à gronder. Les étudiants manifestent contre l’augmentation de 30 pesos du ticket de métro en bloquant des stations lors d’opérations métro-gratuit. C’est le feu aux poudres qui fait exploser la colère des chiliens. Les protestations s’étendent. “Ce ne sont pas 30 pesos, ce sont 30 ans de néolibéralisme”, devient alors le mot d’ordre des manifestants partout dans le pays.
„Printemps chilien“ weiterlesen