L’aventure “Velomerica” en livre
Mon témoignage d’aventure intitulé : “VELOMERICA. De l’Alaska à la Patagonie, 21 741 kilomètres à vélo en famille” est disponible dans toutes les librairies, en format papier, e-book et kindle.
“VELOMERICA” fait le récit de nos trois années à pédaler du nord au sud des Amériques. Mika et Marla étaient âgés d’un an et trois ans au départ.
„L’aventure “Velomerica” en livre“ weiterlesenLacs de Patagonie et pandémie
Nous entrons pour la troisième fois au Chili, mais cette fois-ci par la région des Araucarias, du nom de ces fameux conifères andins protégés. Leur présence révèle que nous sommes en territoire Mapuche, « les gens de la terre ». Le vent souffle moins fort qu’en Patagonie argentine et l’environnement est beaucoup plus vert que sur la route 40.
„Lacs de Patagonie et pandémie“ weiterlesenL’Argentine et la fameuse Route 40
Une fois le Paso de Sico dépassé, nous nous retrouvons en Argentine. Le goudron s’arrête et une piste de tôle ondulée sableuse et caillouteuse commence. Si côté chilien, ce fut l’une de mes routes favorites mêlant beauté des paysages et plaisir de la conduite à vélo, côté argentin c’est la pire sur laquelle nous avons roulée. Non seulement, cela demande beaucoup d’effort pour avancer mais en plus, c’est un vrai tape-cul. Pour couronner le tout, je suis dans ma mauvaise période. Avec une serviette hygiénique dans la culotte, c’est l’inconfort total.
„L’Argentine et la fameuse Route 40“ weiterlesenLe désert d’Atacama, beauté minérale
Nous sommes de retour au Chili par le désert d’Atacama. Situé à l’extrême nord du Chili, entre le Pacifique et la cordillère des Andes, il est l’endroit le plus aride sur Terre, hors zone polaire. Du fait de la sécheresse extrême, de l’altitude et de la quasi-absence de pollution visuelle, c’est l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les étoiles. Effectivement, le ciel est toujours bleu. Le rayonnement solaire incroyablement fort.
„Le désert d’Atacama, beauté minérale“ weiterlesenLes salars de Bolivie
On arrive à la frontière bolivienne, côté Chili à Colchane au moment où Evo Morales le président bolivien, forcé à la démission, se cache puis s’enfuit grâce à l’aide du gouvernement mexicain. Accueilli au Mexique comme exilé politique, il se réfugiera ensuite en Argentine. Je rêvais de connaître la Bolivie de Morales, depuis son élection en 2005. Nous arrivons trop tard. Le premier indigène à diriger le pays avec des idéaux de justice sociale et la reconnaissance d’une nation plurinationale, a dû quitter de force le pays et laissé le pouvoir aux représentants de la classe dominante “blanche”.
„Les salars de Bolivie“ weiterlesenLa route des Vigognes, exploit physique
Après un périple en bus, de Sayan au Pérou à Arica au Chili, soit 1 400 km parcourus en 28 heures, nous arrivons au bout de nos trajets motorisés à Putre, dans l’altiplano chilien. L’axe de rechange pour le chariot n’arrive toujours pas après 10 jours d’attente, car la révolte qui gronde au Chili bloque les services postaux. Nous faisons donc fabriquer une pièce, plus simple, plus lourde mais qui nous permet de reprendre l’aventure sur la fameuse route des Vigognes. Un chemin dont l’altitude minimum est de 4 200 mètres et qui ne compte aucun ravitaillement sur 250 km. Ce trajet relèvera pour moi de l’exploit.
„La route des Vigognes, exploit physique“ weiterlesenPrintemps chilien
Lorsque nous arrivons à Arica, la ville la plus au nord du Chili, à la frontière péruvienne, la révolte commence tout juste à gronder. Les étudiants manifestent contre l’augmentation de 30 pesos du ticket de métro en bloquant des stations lors d’opérations métro-gratuit. C’est le feu aux poudres qui fait exploser la colère des chiliens. Les protestations s’étendent. “Ce ne sont pas 30 pesos, ce sont 30 ans de néolibéralisme”, devient alors le mot d’ordre des manifestants partout dans le pays.
„Printemps chilien“ weiterlesenLa cordillère Raura, entre paysages majestueux et exploitation minière
Le thème de la mine au Pérou est un sujet grave. C’est justement ce que l’on voit à vélo. Une nature tellement belle et tellement fragile à la fois. On se demande combien de temps encore, elle tiendra le coup ? La cordillère Raura est une succession de hauts sommets enneigés, de lagunes de glaciers, de cascades et de rivières. Il y a aussi des bofedales, ces zones humides des Andes qui forment des prairies en permanence mouillées permettant le développement de toute une biodiversité. Le tout surplombé, à quelques 4 700 mètres d’altitude, par … des mines de plomb, de zinc et de cuivre.
„La cordillère Raura, entre paysages majestueux et exploitation minière“ weiterlesenMajestueuse cordillère blanche
Après d’interminables montées et descentes de montagnes aux innombrables lacets, nous remontons peu à peu le río Santa, passons le canyon del pato où les cordillères noires et blanches se touchent presque, laissant un tout petit passage de quelques mètres à peine pour arriver à Caraz.
„Majestueuse cordillère blanche“ weiterlesenLe Pérou pour de vrai
Après le départ de Opa et Oma qui nous ont permis d’avancer rapidement et légers comme jamais, les choses sérieuses commencent. Bien sûr, on a profité des grands-parents pour nous alléger au maximum en leur confiant nos affaires d’été, notre moustiquaire, les gobelets en plastiques des enfants. Tout ce qu’on a pu.
„Le Pérou pour de vrai“ weiterlesenPérou en mode rehab
Pour la première fois dans notre voyage à vélo, nous coupons la route et traversons une frontière en bus. Ma blessure au mollet suite à la morsure de chien en Equateur ne me permet pas de reprendre le vélo avant la venue au Pérou d’Esther, notre copine de Berlin et des grands-parents allemands.
„Pérou en mode rehab“ weiterlesenRéflexions d’une cyclovoyageuse
Après deux ans et demi à vélo sur les routes d’Amérique du nord, centrale et du sud, un petit rétropédalage sur mes réflexions de femme-maman-au-guidon s’impose.
„Réflexions d’une cyclovoyageuse“ weiterlesenMorsure de chien et repos forcé en Amazonie équatorienne
Sur les conseils de nos ami.e.s de la Happy Family nous prenons contact avec Liz de l’association SER (ÊTRE en français), lorsque nous arrivons exténués à Macas. Liz nous attendait le lendemain mais trouve à nous loger chez Natali et Hugo, qui président et habitent dans les locaux de l’association.
„Morsure de chien et repos forcé en Amazonie équatorienne“ weiterlesenL’Amazonie équatorienne
Nous faisons notre entrée en territoire équatorien pile poile le jour où nous fêtons nos 2 ans de voyage à vélo, inscrivant le nom d’un douzième pays sur la liste des territoires traversés depuis notre départ d’Alaska, en mai 2017. Le compteur affiche plus de 15 000 km.
„L’Amazonie équatorienne“ weiterlesenEnfants nomades
Sur notre chemin, depuis 2 ans que nous traversons l’Amérique du Nord au Sud, nous avons fait la connaissance de nombreux cyclovoyageurs, notamment là où le choix des routes à emprunter est réduit comme en Alaska encore un peu sauvage, ou au Panama où l’écart entre le Pacifique et l’Atlantique se ressert. Mais en plus de 15 500 kilomètres parcourus, nous n’avons rencontré que deux familles à vélo et partout, la surprise de nous voir voyager avec des enfants.
„Enfants nomades“ weiterlesenL’Amazonie colombienne, terre d’accueil
Plus on s’éloigne des bords du fleuve Magdalena et plus on prend de la hauteur, plus on retrouve une nature moins travaillée/abîmée par les hommes. On assiste de nouveau avec joie, au vol groupé des perroquets verts et des énormes papillons bleus, les morphos.
„L’Amazonie colombienne, terre d’accueil“ weiterlesenSur les bords du fleuve Magdalena
Pour traverser la Colombie, nous avons choisi de suivre le fameux fleuve Magdalena, long de 1 558 km et qui traverse le pays du Nord au Sud. Il coule dans la vallée entre la cordillère centrale et la cordillière orientale des Andes colombiennes, ce qui nous permet donc de ne pas monter trop haut. Le Magdalena fut l’une des premières et principales porte d’entrée à la colonisation, l’exploration puis l’exploitation des richesses du territoire. Aujourd’hui, c’est toujours la porte de sortie du pétrole colombien mais le fleuve reste encore la seule voie d’accès pour nombre de communautés rurales.
„Sur les bords du fleuve Magdalena“ weiterlesenCarthagène des Indes, ville aux milles couleurs
Déjà, notre premier contact avec la Colombie en général et Cartegène en particulier avait débuté par un réveil magique dans le port, après une traversée épique des Caraïbes en bateau. Premier contact à savourer les lueurs de l’aube et le soleil qui se lève sur les tours vitrées de ce qui semble un quartier d’affaire. On aperçoit un bout de vieille ville au loin, les mouettes volent et les bateaux-taxis commencent leur ronde. Cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés dans une grande ville.
„Carthagène des Indes, ville aux milles couleurs“ weiterlesenPirates des Caraïbes ou traversée épique du Panama à la Colombie
Ce titre est légèrement exagéré. Oui, nous avons bien arpenté la mer des Caraïbes en bateau mais nous n’avons pas vraiment le pied marin et nous ferions de bien piètres pirates … Arrivés à Porto Belo, au Panama, nous nous sommes mis à la recherche d’un voilier ou un catamaran qui pourrait nous faire traverser les Caraïbes pour arriver à Cartagena en Colombie.
„Pirates des Caraïbes ou traversée épique du Panama à la Colombie“ weiterlesenPanama “Pour le plus grand bien du monde”
Avant de traverser le Panama, nous ne savions pas grand-chose du pays. Pour ma part, juste des restes de mes cours d’histoire sur les déboires français lors de la tentative de construction du canal en 1880 et le scandale des « paradis fiscaux » lors de la publication des fuites « Panama Papers »*. Mais comme partout où nous passons avec un peu de réticence a priori, nous sommes agréablement surpris et charmés.
„Panama “Pour le plus grand bien du monde”“ weiterlesenCosta Rica, entre rêve et réalité
A l’entrée du Costa Rica, nous comptons 7 kilomètres de bouchon de poids lourds attendant de passer au Nicaragua. En générale les camionneurs attendent deux jours et passent donc au moins une nuit à la frontière. En vélo, pas de problèmes. Pour nous c’est là que s’arrêtaient notre connaissance de l’Amérique centrale. Nous étions aussi moins enthousiastes pour traverser le pays, sachant qu’il est très touristique et très cher. Nous pensions le Costa Rica et son voisin du Sud, le Panama, comme des « gringolandia », c’est-à-dire très nord-américanisés. Mais comme toujours, on ne peut juger sans connaître. Certains de nos préjugés ont fondu comme neige au soleil. L’image d’un pays à l’avant garde de la protection de la nature a été un peu ternie. Mais d’entrée, nous sommes sous le charme de l’accueil et du sourire des costaricains.
„Costa Rica, entre rêve et réalité“ weiterlesenAie Nicaragua, Nicaraguita…
Nous débarquons au Nicaragua sur une plage quasi-déserte à Potosí, sur un sable noir et volcanique. Il n’y a que nous et une autre famille qui posons pied, la douane et les services de migrations sont déserts mais il nous faut attendre une heure au poste frontière. C’est toujours moins que nos 4 heures d’attente à la douane du Salvador. Mais tout de même, c’est comme si les deux employés chargés de notre dossier, faisaient tout pour traîner en longueur. Au vue du contexte de répression gouvernementale dont pâtissent les habitants, on se dit que l’ambiance reste tendue et que la confiance ne règne toujours pas.
„Aie Nicaragua, Nicaraguita…“ weiterlesenLe Salvador en Express
Le sommet que nous avons gravi depuis le Honduras, fait office de frontière avec le Salvador. Autant la montée fut presque douce sur une piste de terre battue, fraîchement refaite, autant la descente ne sera pas évidente. La route est pleine de cailloux qui roulent au milieu d’énormes et nombreux nids de poule formant comme des rigoles creusées par les écoulements des eaux tropicales à la saison des pluies. Avec plus de 15 % d’inclination, des crampes aux mains à force de freiner en continue, je finis par me résoudre à pousser mon vélo à plusieurs reprises, bien qu’en pente descendante. Presque un pêché dans le monde du cyclisme.
„Le Salvador en Express“ weiterlesenHonduras: Le coeur sur la main
Nous arrivons au Honduras par la région de Copán, avec un arrêt de quelques jours dans la ville du même nom pour visiter les ruines mayas au milieu des perroquets « guacamayas ». Nous retrouvons avec plaisir le goût des fameuses « baleadas », une grande tortilla de farine de blé roulée et fourrée de « frijoles revueltos » (purée de haricot noir), avec de l’avocat, des œufs et des « platanos » (banane plantain). Un vrai délice. Alors que nous sommes heureux de constater que les honduriens sont toujours aussi accueillants, beaucoup de nos ami.e.s et familles s’inquiètent de nous voir traverser le Honduras.
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